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Pratique sexuelle consistant à attacher son partenaire, le bondage fait partie de la grande famille des BDSM (Bondage, Domination, Sadomasochisme). Très ancienne, elle se vulgarise de plus en plus aujourd’hui. Quels sont les bienfaits que comporte cette pratique ? Découvrez-les ici.

Pour laisser son « Moi » s’exprimer

Le bondage consiste à se faire attacher comme pour faire référence aux liens, à l’attachement dont avait fait mention John Bowlby, psychiatre des années 1950. Les cordes fournissent au participant une enveloppe protectrice. Elles le maintiennent dans une certaine sécurité. Celui qui pratique le bondage seul, en couple ou lors d’une rencontre bdsm ressent dans cette atmosphère assez particulière le plaisir dans la douleur. Ce cocktail qui revêt du paradoxe permet au « Moi » de s’exprimer sous sa meilleure forme et de décupler le plaisir.

Pour résoudre les problèmes de communication des couples

Dans un couple, il peut arriver un moment où la communication est rendue difficile ou même rompue pour une raison ou une autre. C’est en ce moment que le bondage intervient comme une thérapie. Ici, ce n’est pas le caractère brut des cordes qui intervient, mais beaucoup plus la notion de renouvellement des « liens » disparus.bondage

Lorsque les mots, qu’ils viennent du smartphone ou de la voix, ne parviennent plus à maintenir ou affermir les « liens », les cordes interviennent. Se laissant bonder, les partenaires réaffirment leur confiance et leur attachement, l’un envers l’autre à travers les cordes.

Pour améliorer ses capacités cognitives

Le psychologue américain James Ambler a effectué une étude sur un groupe de Switchers. Au cours de cette étude, chacun des participants a eu à faire des tests cognitifs avant et après chacune de leurs expériences sexuelles. Le test effectué est le «Stroop Test » au cours duquel les participants sont confrontés à des liaisons pour le moins paradoxales. Lors des tests, on peut par exemple écrire « jaune » en noir.

Ce paradoxe permet de jauger les performances du cerveau des participants. Par ailleurs, ils ont également eu à répondre à des questionnaires qui portaient sur les « flux » ressentis durant les pratiques BDSM. Ces tests ont abouti à la conclusion que la pratique d’activités sexuelles BDSM favoriserait une circulation plus fluide du sang dans le cerveau. Cette circulation améliorerait le fonctionnement du cerveau.

Astuces pour réussir sa première expérience

Si vous voulez rendre votre première expérience unique, voici quelques conseils simples à suivre.

Discuter

Discuter permet de comprendre l’autre et ses besoins. Le bondage ne s’improvise pas. Il faut en discuter et s’y préparer

Choisir ses accessoires

Il en existe une multitude. Prenez le temps de choisir ceux qui vous conviennent et vous mettent à l’aise. Vous aimez le cuir ou préférez-vous la fourrure ? Vous pourrez trouver des menottes et des cordes dans lesdites matières.

Ne pas tomber dans le piège des pratiques extrêmes

S’il est vrai que le bondage peut décupler votre plaisir, il peut également avoir l’effet inverse s’il est mal fait. Pour cela, il faut éviter de prendre des risques inutiles lorsqu’on débute (trop serrer la corde, s’étrangler, etc.).

Se libérer

Si le plaisir est au rendez-vous comme prévu, un bon et reposant sommeil s’ensuivra certainement. Il faudra penser à libérer entièrement son partenaire pour qu’il puisse se reposer et profiter.